Introduction

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Sortie de la messe à Somo (1969, archives des Sœurs de l'EJNB, 1 M 10-1)

Déjà présentes en Europe, Asie et Amérique, les Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré (EJNB) fondent une première communauté en Afrique en 1968. C’est à Somo, au Cameroun, que les religieuses s’établissent. Le catholicisme est alors récent dans ce pays indépendant depuis 1960. Le premier baptême d’un Camerounais, converti lors de son séjour en Allemagne, a lieu en 1889. Une église est construite deux ans après, à Edéa, à l’ouest du pays. Des missions sont fondées par les Pères Pallotins à la même époque, puis par les Pères du Saint-Esprit (plus connus sous le nom de Spiritains), en 1916.

Lorsque les Sœurs de l’EJNB sont appelées par le Père André Loucheur, Père du Saint-Esprit, préfet apostolique et futur évêque du diocèse de Bafia, la population camerounaise compte 1 million de catholiques sur 4,6 millions d’habitants. Au lendemain du concile Vatican II (1962-1965), incitant les Eglises de tradition chrétienne à envoyer des missionnaires « ad extra », l’Institut décide de se tourner vers l’Afrique et de répondre à cet appel.

La première communauté est ouverte à Somo, en mai 1968, après une phase de préparation en 1967. L’action des Sœurs s’étend ensuite avec l’ouverture d’une deuxième communauté et l’arrivée de religieuses autochtones dans la congrégation, au début des années 1970. Les Sœurs se consacrent à l’éducation, en particulier féminine, à la santé et à l’évangélisation. C’est une implantation durable qui voit le jour, puisque l’Institut a fêté ses 50 ans de présence au Cameroun en 2018.

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Sculpture en bois réalisée à l’occasion des 50 ans de présence de l’Institut au Cameroun (archives des Sœurs de l'EJNB)