III Fondation des Écoles Charitables (1662-1675)

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Statuts et règlements de l’Institut des Maîtresses des Écoles Charitables corrigés de la main de Nicolas Barré (1677, archives des Sœurs de l’EJPR, 4 A 1-D5)

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Extrait du registre de l'Hôpital général de Rouen concernant le rattachement des Maîtresses des Écoles Charitables à cette institution (17-07-1674, archives des Sœurs de l'EJPR, 7 A 3b-D4)

Appelées « Sœurs », les premières Maîtresses sont coordonnées par Françoise Duval et signent un engagement en 1669, qui est renouvelé annuellement. Elles vivent en communauté, sous l’autorité d’une supérieure et d’une assistante laïque, appelée « Dame Associée ». En 1674, elles sont plus de 200, et les classes à Rouen se multiplient. L’importance que prend la communauté rend nécessaire de l’officialiser. Pour cela, elle est rattachée à l’Hôpital général de Rouen. Ce statut, contrairement aux lettres patentes, permet aux Maîtresses de conserver le droit d’habiter à l’extérieur. Un séminaire pour leur formation est ouvert en 1674, ainsi qu’un séminaire pour les Maîtres des Écoles Charitables.

Nicolas Barré rédige une ébauche de règles pour cette communauté en 1672, alors qu’il doit quitter Rouen pour retourner au couvent de Nigeon, où il est assistant provincial et correcteur. Les premiers Statuts officiels de la communauté paraissent en 1685.

L’entreprise du Père Barré n’échappe pas aux critiques. Des laïcs et des ecclésiastiques, dont des Minimes, sont hostiles aux Maîtresses des Écoles Charitables et à leur action, certains allant jusqu’à calomnier Nicolas Barré et le conduire à se justifier. Pour autant, la communauté et les classes ne cessent de prendre de l’ampleur.

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Lettre de Marguerite Lestocq au sujet des Écoles Charitables du Saint Enfant Jésus (22-11-1681, archives des Sœurs de l'EJPR, 7 A 2-D14)