Nouvelles implantations, nouvelles missions

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Carte des implantations de la congrégation au Japon en 1970 (archives des Soeurs de l'EJNB, 4 M 1-6)

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Photographie de l'inauguration de l'école de Nagasaki (04-04-1956, archives des Soeurs de l'EJNB, 4 M 4-1)

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Photographie de la présentation des professeurs lors de l'inauguration de l'école de Nagasaki (04-04-1956, archives des Soeurs de l'EJNB, 4 M 4-1)


Les destructions subies lors de la première moitié du XXe siècle ne freinent pas pour autant l’expansion de la congrégation. Les Sœurs ouvrent une école à Nagasaki en 1956, en association avec les pères augustiniens qui l’ont construite. Il s’agit d’un établissement paroissial gratuit regroupant un jardin d’enfants et une école primaire. Dès son ouverture, 331 enfants y sont accueillis par 5 religieuses et 6 maîtresses laïques. Une communauté s’installe ensuite dans le quartier de Nibancho (Tokyo) en 1969.

La ville de Nagasaki a une importance symbolique pour la congrégation. Il s’agit du lieu où 26 chrétiens, canonisés en 1862, ont subi le martyre en 1597. C’est également le diocèse dont Mgr Bernard Petitjean, auteur de l’appel des Sœurs au Japon, a eu la charge.

Le concile de Vatican II (1962-1965) bouleverse les activités des communautés japonaises en les orientant vers un retour aux sources et la diversification des œuvres. Les religieuses sont contraintes de réduire leur implication dans les écoles, devenues aisées, et d’en laisser progressivement la charge à des laïcs. Leurs actions se redirigent en faveur des quartiers pauvres.