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Voici presque 200 ans, en 1832, Mère Sainte-Mathilde Raclot, poussée par une foi inébranlable et le rêve de découvrir l’Asie, en particulier le Japon, entrait dans l’Institut des Sœurs de l’Enfant Jésus. Elle fut amenée à établir un groupe de sœurs en Malaisie d’abord, puis au Japon, à partir de 1872, réalisant ainsi son désir le plus cher.

Carte de la région

Après la conquête de la Mandchourie par les troupes japonaises et l’appel de missionnaires, l’Institut des Sœurs de l’Enfant Jésus-Nicolas Barré s’est implanté en Chine, en 1936. D’abord envoyées pour éduquer et évangéliser les populations japonaises émigrées, les sœurs se sont ouvertes à tous les habitants de la région. A travers cette exposition, cent ans après l’appel du Père Patrouilleau des Missions Etrangères de Paris, découvrez l’odyssée des sœurs de l’Institut à Moukden.

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Religieux Minime originaire d’Amiens, le Père Nicolas Barré est le créateur des Écoles Charitables, en 1662, à Rouen. Soucieux de l’éducation des populations défavorisées, il rassemble des jeunes femmes désirant enseigner, fondant une œuvre durable, aujourd’hui perpétuée par les Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré et les Sœurs de l’Enfant Jésus – Providence de Rouen. Son action influence d’autres religieux du XVIIe siècle, tels que saint Jean-Baptiste de La Salle, fondateur de l’Institut…

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L’habit religieux des Maîtresses des Écoles Charitables, devenues les Sœurs de l’EJNB, a connu de nombreuses évolutions depuis la création de l’Institut, en 1662. Les premières Sœurs portent des vêtements simples et noirs, accompagnés d’une coiffe. Le costume est codifié et uniformisé à partir du XIXe siècle. La robe noire et la coiffe pointue deviennent caractéristiques de l’Institut. Cet habit, que les Sœurs sont parfois contraintes d’abandonner, subit de nombreux changements au cours du XXe…

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Les Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré arrivent en Afrique en mai 1968. C’est au Cameroun, à Somo, dans la région du Mbam, que commence leur histoire sur ce continent. Découvrant une culture et un territoire qui leur sont encore inconnus, elles agissent dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’évangélisation, et sont maintenant présentes dans ce pays depuis plus de 50 ans. Cette exposition propose de découvrir les premières années de la congrégation au Cameroun, de la…

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Les Maîtresses des écoles charitables (c’est-à-dire gratuites) sont appelées par Marie de Lorraine, duchesse de Guise, pour s’occuper d’écoles sur son domaine dans les années 1680. Elles seraient présentes dès cette époque à l’Hôtel-Dieu de Liesse, dans l’Aisne, assurant à la fois le soin des malades de l’hospice et l’éducation des jeunes filles pauvres. Durant leurs trois siècles de présence dans ce lieu de pèlerinage, elles mènent à bien leur mission d’enseignement dans plusieurs…

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Nicolas Barré loue en 1678 une maison à Paris, rue Saint-Maur, qui devient la maison-mère des Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré. Alors appelées «maîtresses des écoles charitables», elles sont surnommées «Dames de Saint-Maur». Ce lieu est aujourd’hui composé de trois bâtiments différents. École, maison généralice, lieu de formation des religieuses, foyer d’étudiantes, maison de retraite… la maison-mère a plusieurs usages au cours du temps, et connaît les évolutions de l’Institut du XVIIe…

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L’Institut des Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré est la première congrégation religieuse féminine implantée au Japon. C’est en 1872 que quatre religieuses, conduites par Mère Sainte Mathilde Raclot, ont posé les pieds sur cette île lointaine, tout juste rouverte aux étrangers, et où les chrétiens sont alors encore victimes de persécutions. Cette date marque le début d’une action éducative, évangélisatrice et en faveur des plus démunis, dont le centenaire a été célébré en 1972. La…