Informations biographiques
- Titre : Mère Sainte Berthe BOURGOUING (1876-1949)
- Description :
Odile Bourgouing naquit à Souvigny dans l’Allier le 12 novembre 1875. C’est au pensionnat de Montluçon qu’elle fit ses études et à 20 ans à peine, le 20 septembre 1896, elle prenait l’habit. Elle fit profession le 24 septembre 1899 et ses vœux perpétuels le 22 septembre 1904.
Envoyée à Lille, puis à Lovendeghem, ensuite « sortie par manque de travail » comme disent les registres (à cause de la sécularisation), elle enseigna à Callenelle en 1906. Très appréciée à l’Ecole ménagère, elle y œuvra jusqu’à la dispersion entrainée par les débuts de la guerre en 1914. Pendant 3 ans, la Communauté vécut tant bien que mal en enseignant quelques élèves et en confectionnant des vêtements à vendre. Début 1918, par l’intermédiaire du Consulat d’Espagne, ce fut le rapatriement sur Paris.
Envoyée à Béziers en 1918 pour seconder Mme Chaigneau, bien malade, Sœur Sainte Berthe est très vite nommée pour la remplacer (à la suite de son décès subit) comme Supérieure et Directrice du Cours Fénelon. En 1928, elle dirige en même temps les Maisons de Béziers et de Montpellier, mais l’année suivante, elle restera uniquement à La Merci jusqu’en 1931.
Le chapitre de 1931 la nomma Assistante Générale. A son initiative est due la fondation de la Maison des Etudiantes du Prunelé. Longuement elle se pencha sur les Constitutions qu’il fallait refondre et faire approuver par Rome.
Au Chapitre de 1937, elle est élue 18e Supérieure Générale de l’Institut. Comme Mère Sainte Marguerite-Marie, elle connut la guerre et toutes les souffrances qu’elle engendre. Pourtant en 1939, elle fait le voyage du Japon avant de devoir émigrer à Graulhet avec le Noviciat. Le Chapitre de 1947 renouvelle son mandat. Un second voyage aux Missions, la visite de toutes les Maisons de France, et d’Espagne en 1949, sans oublier le nouveau Noviciat de Fontarabie, lui causèrent beaucoup de joie mais aussi de fatigue.
Fidèle à l’Esprit du Père Barré, elle avait favorisé l’organisation de l’Ecole rurale Notre-Dame du Fief à Bailleul et le développement d’œuvres populaires : Régina Pacis à Bagnolet, Sainte Thérèse à Toulouse, Sainte Geneviève à Montpellier. Elle prévoyait avec bonheur la prochaine entrée des enfants pauvres dans les nouveaux locaux de Sainte Marie des Champs (Toulouse) et de Madrid.
Elle retourna à Dieu le jour même de son Jubilé d’Or, le 24 septembre 1949, entourée de la prière des Sœurs de la Promotion des vœux perpétuels présentes à Paris.