Une doctorante de Malaisie sur les traces de Mère Mathilde

Le service d’archives a accueilli le 7 novembre 2024 une chercheuse, Madame Anne Vanessa Vincent. Soeur Brigitte Flourez, supérieure générale de l’Institut, également présente à la maison-mère, est venue la saluer et échanger avec elle sur mère Mathilde.



Anne Vanessa Vincent est étudiante en thèse de doctorat à la National University of Malaysia. Elle est actuellement en échange à l’Institut Catholique d’Angers pour un semestre afin de faire ses recherches en France. Anne Vanessa Vincent travaille pour sa thèse sur la présence française dans la Malaisie britannique au XIXe siècle. Elle s’intéresse plus particulièrement aux femmes missionnaires ainsi qu’aux explorateurs, notamment les géologues.

Anne Vanessa Vincent désire grâce à ses recherches mieux connaître la vie des missionnaires féminines et mettre en lumière leur contribution à la vie catholique dans la région. En effet, bien que la Malaisie ait été une colonie britannique, ce sont les catholiques français qui se sont investis dans la région. Anne Vanessa Vincent s’est rapidement intéressée à la figure de mère Sainte Mathilde Raclot, dont l’oeuvre en matière d’éducation est très peu connue en France.

La place proéminente des prêtres a effacé le rôle des missionnaires féminines qui ne bénéficient pas d’autant d’attention et sur lesquelles les sources se font plus discrètes. Pourtant, les soeurs étaient très actives. Elles étaient en charge de l’éducation des enfants – notamment les soeurs de l’EJNB – de nombreuses tâches domestiques ou encore des soins aux malades.

Pour mener sa recherche, la doctorante s’est appuyée sur plusieurs registres du fonds des implantations en Malaisie : Ipoh, Kuala Lumpur, Malacca, Penang et Singapour. Ces épais registres renferment la correspondance des soeurs et notamment de mère Mathilde, des photographies et cartes postales, des notes et rapports sur les activités et la vie quotidienne des soeurs, etc. Ces registres sont disponibles (sur demande) à la consultation au service d’archives des soeurs de l’EJNB.



Nous souhaitons à Anne Vanessa Vincent une bonne poursuite de ses recherches qui permettront de mieux connaître l’oeuvre des missionnaires féminines !