Ses débuts en France 

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Ecole et Maison des soeurs de l'EJNB de Langres

Le 5 septembre 1833, Marie-Justine Raclot rejoignit Paris et entra au noviciat. Elle prit l’habit le 2 février 1834, sous le nom de sœur Sainte-Mathilde, avant de faire sa première profession le 19 mars 1835.  A partir de cette date, elle fut envoyée pour enseigner dans des communautés méridionales. D’abord nommée à Bagnols-sur-Cèze, puis en 1838 à Béziers, elle intégra la communauté de Sète deux ans plus tard. Son rêve de mission étant toujours intact, elle le préparait en priant et en étudiant l’anglais. Son horizon s'entrouvrit durant l’année 1851, lorsque le Père Jean-Marie Beurel[2], des Missions Étrangères de Paris, envoyé par Mgr Jean-Baptiste Boucho, évêque de Singapour, vint en France à la recherche de missionnaires pour ouvrir des écoles de filles en Malaisie. Le 21 novembre 1851, un contrat fut signé entre les MEP et l’Institut, prévoyant l’accompagnement et la prise en charge d’un groupe de Sœurs de l’Enfant Jésus par les Pères. En application des termes de ce contrat, une expédition de 5 sœurs – dont sœur Sainte-Mathilde ne faisait pas partie - quitta le port d’Anvers le 6 décembre 1851.
[2]https://eresources.nlb.gov.sg/infopedia/articles/SIP_1548_2009-07-27.html