II Révolution (1789-1805)

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Reconnaissance de déclaration pour la contribution patriotique des Maîtresses Charitables (1790, Archives Nationales, S//7045)



Les décrets contre les établissements religieux pris par le gouvernement révolutionnaire à partir de 1789 obligent les maîtresses charitables à déclarer leurs biens mobiliers et immobiliers. La supérieure générale, Mère Aldebert, fait valoir que l’Institut n’est pas un ordre religieux, puisque ses membres ne font pas de vœux.

Le 25 juin 1790, une lourde contribution patriotique doit être versée. En 1791, la municipalité demande aux maîtresses de prêter serment de fidélité à l’Église constitutionnelle, ce qu’elles refusent.              

Le 18 août 1792, l’Assemblée nationale législative supprime par décret les congrégations religieuses et séculières. L’Institut est dissous. La maison-mère est occupée par la section révolutionnaire dite de la Croix Rouge à partir du mois de juillet 1793. La chapelle et le Saint-Sacrement sont profanés, les religieuses dispersées. Les écoles sont détruites et plusieurs maîtresses emprisonnées.